L’homme à la longue moustache a déjà distribué une grande partie de sa nouvelle fortune aux paysans démunis, mais il lui reste une ou deux caisses toutes pleines d’or et de bijoux de grande valeur, Gheorghe le sait, car il a tout de même bien fait ses calculs. À dos du seul cheval que son père lui a laissé avant de partir, il conduit l’homme dans sa maison, puis dans la cuisine, puis dans la cave, à travers une trappe, en l’assurant que personne ne saura qu’il est caché là et qu’il peut ainsi se reposer autant qu’il lui plaît. Il lui promet aussi de revenir dans moins d’une heure avec de la nourriture. Seulement Gheorghe n’est pas un homme de parole ! Certes le bandit moustachu peut se reposer, mais ni eau ni victuailles n’arrivent ! […] Trois jours plus tard il meurt enfin, en maudissant Gheorghe Marinescu et toute sa descendance jusqu’en l’an deux mille. (suite…)
La malédiction du bandit moustachu : Une trahison qui coûte cher
La mécanique du cœur : Un univers rempli d’horloges et de magie
Cette nuit, je vais grimper à la lune, m’installer dans le croissant comme dans un hamac et je n’aurai absolument pas besoin de dormir pour rêver.
Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu : Humour et préjugés
Claude Verneuil (Christian Clavier) – notaire de profession et gaulliste de conviction – et son épouse Marie (Chantal Lauby) sont deux bourgeois catholiques provinciaux, habitant une superbe maison à Chinon. Parents de quatre filles, ils les voient l’une après l’autre épouser des hommes qui ne les ravissent pas : un Arabe, un Juif et un Chinois. Quand la dernière leur annonce qu’elle va épouser Charles, un catholique, l’espoir renaît. Ce qu’ils ne savent pas encore, c’est que Charles est Ivoirien, autant dire que ce n’est pas le catholique blanc qu’ils attendent. Du côté de la famille de Charles par ailleurs, on n’est pas si différent des Verneuil.
The Equalizer : En quête de justice
The Equalizer est un film d’action américain adapté de la série éponyme de la deuxième partie des années 1980.
Un homme – Robert McCall – travaille dans un magasin de bricolage, aide ses collègues à s’épanouir dans leurs vies respectives et se rend régulièrement dans un café où il lit des livres et discute avec une jeune fille, Teri. (suite…)
Les Confessions d’un travesti : Lingerie et narcissisme
J’ai la passion du travestissement, c’est-à-dire que j’éprouve le besoin violent de revêtir, de temps à autre, des vêtements féminins, et surtout de la lingerie féminine. Je me hâte d’ajouter que je ne suis pas un homosexuel. Je ne méprise pas, comme certains, ces gens-là. Sans partager leurs goûts, je les comprends et les excuse, mais ils me sont totalement indifférents. Je suis, au contraire, un admirateur du beau sexe, mais du beau sexe bien habillé.
Le Manuscrit retrouvé : Et il me dit quelques mots de sagesse…
Maintenant que je suis à la fin de ma vie, je laisse à ceux qui viendront après moi ce que j’ai appris en cheminant sur la terre. Qu’ils en fassent bon usage. (suite…)
O Brother, where art thou ? : Aventures homériques en Amérique
Le film est une réécriture de l’Odyssée d’Homère (chose indiquée explicitement au début du film). L’action se passe à l’époque de la Grande Dépression, dans les années 1930. Trois prisonniers, Ulysses Everett McGill (George Clooney), Delmar (Tim Blake Nelson) et Pete (John Turturro) s’évadent d’une prison du Mississippi, à la recherche du butin d’un braquage de banque. Ulysses va également tenter de reconquérir sa femme Pen (Holly Hunter)… Au cours de leurs aventures, les trois compères seront poursuivis par le sombre shérif Cooley (Daniel von Bargen). (suite…)
Les nuits blanches du facteur Alexeï Triapytsine: De la simplicité et de la douleur
Film ayant gagné le lion d’argent au festival de Venise, Les nuits blanches du facteur Alexeï Triapytsine a également été le film d’ouverture du Kino Festival des films de Russie et d’ailleurs. Le festival Kino, né d’une initiative de la réalisatrice suisse d’origine russe Elena Hazanov, fait découvrir au public suisse romand des films de Russie et de l’espace post-soviétique. (suite…)
Les dames de Saint-Pétersbourg : Quand filent la vie, le temps et les larmes
La voiture, tirée par une solide jument à la longue crinière, s’arrêta devant le perron d’une vaste propriété de campagne. Le cheval remua vivement la queue, semblant saluer la lune qui se levait. Barbara Ivanovna et Marguerite entreprirent de décharger leurs affaires : le temps n’était plus où l’on se remettait à des serviteurs.
Mes Alliances – histoires d’amour et de mariages : Un document personnel et historique
Parfois il faut prendre les interventions du destin comme des invitations à nous colleter avec nos plus grandes craintes, et même à les surmonter. Nul besoin d’être un génie pour comprendre que, quand les circonstances nous poussent à faire précisément ce qu’on méprise et redoute le plus, on tient peut-être là une opportunité intéressante de progresser. (suite…)