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Cendrillon : Des couleurs, des paillettes et des papillons

Écrit par: JS - déc.• 05•15

Ella est une petite fille heureuse et pleine de vie qui grandit dans un environnement rempli d’amour, avec une pointe de magie, même si son père (Ben Chaplin), commerçant, est souvent absent. Malheureusement, les beaux jours sont endeuillés par le décès de la mère d’Ella (Hayley Atwell), auparavant tombée malade. Celle-ci fait promettre à sa fille de toujours être courageuse et bienveillante. Plus tard, Ella (Lily James) est devenue une belle jeune fille et son père, quant à lui, décide de se remarier. Cependant, la nouvelle épouse (Cate Blanchett) et ses deux filles (Holliday Grainger et Sophie McShera) ne traitent pas Ella comme son père l’aurait espéré. En effet, dès qu’il repart, cette dernière devient, petit à petit, leur servante et elle est bientôt surnommée « Cendrillon »…

Cendrillon

Le Cendrillon de Kenneth Branagh est une adaptation du dessin animé sorti en 1950, dans le pur esprit Disney. Le scénario en est très proche et, si le film ne brille pas par sa profondeur et reste dans l’esprit d’une morale convenue, il époustoufle par la beauté de sa réalisation. Sur les plans de l’image et des costumes, il est magnifique. La robe bleue de Cendrillon pour le bal est à couper le souffle. Le choix des acteurs colle bien ; coup de cœur pour Helena Bonham Carter, avec un rôle de marraine-fée qui lui va comme un gant, et pour Cate Blanchett, en marâtre sophistiquée qu’on aime détester. Cette dernière donne une réelle substance à son personnage, qui est le personnage secondaire le plus creusé, avec un monologue inattendu sur son désenchantement. Le prince (Richard Madden) a plus de consistance que dans le dessin animé (il a même un nom !), mais on regrette de voir qu’il n’y a pas tant de profondeur que cela derrière son sourire plus blanc que blanc. Néanmoins, le concernant, une entorse scénaristique au dessin animé original vaut la peine d’être mentionnée : le prince et Cendrillon se rencontrent avant le bal, presque sur un pied d’égalité.

Le bémol général est mis sur les dialogues, qui sont parfois convenus et frisent le ridicule par moments.

Conclusion : un film à aller voir si on aime les Disney, mais il ne faut pas s’attendre à une performance de haut vol. Il entre dans la catégorie des divertissements et plaira aux amoureux des couleurs vives.

Kenneth Branagh, Cendrillon, 2015.


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