Tom (Steve Martin) et Kate Baker (Bonnie Hunt) ont une grande famille. Par grande, nous entendons qu’ils ont douze enfants. Et oui, plus on est de fous, plus on rit! Le père est entraineur de football américain et la mère, écrivain. Jadis, ils ont sacrifié leurs rêves de grandes carrières au profit de leur rêve d’une grande famille. Pourtant, tandis que nous, spectateurs, faisons connaissance avec cette famille pas comme les autres, les parents reçoivent chacun une proposition professionnelle très intéressante. Ainsi, déménagement, chamboulements des habitudes et quiproquos sont de mise. Les enfants ne sont pas emballés par les nouvelles obligations de leurs parents et même le chien de la famille n’est pas très enthousiaste à l’idée de déménager… Les joyeux lurons enchainent donc les bêtises tandis que les ainés se détachent un petit peu de la cellule familiale. Les parents, pendant ce temps, ont du mal à mener de front carrière et famille.
Film amusant, même si caricatural, Treize à la douzaine nous emmène de rire en rire. Malgré quelques côtés simplistes, le réalisateur (Shawn Levy), mais aussi les acteurs au moment de l’interprétation, ont su montrer l’amour et les liens qui unissent les membres d’une famille. Même s’ils ont pu se disputer, ne pas se comprendre ou que les enfants n’ont pas toujours été tendres les uns avec les autres, nous constatons au final le soutien que les uns représentent pour les autres: « parfois je suis prête à tuer Sarah, mais je serai toujours prête à tuer pour elle » dit l’une des filles Baker à propos de sa sœur. Si des difficultés se présentent, la famille est unie.
Petit plus: la bande sonore du film qui se combine très bien à l’univers de la famille tout en donnant du peps et du rythme à ce film déjanté.
Ainsi, entre blagues, quiproquos et moments de tendresse, Treize à la douzaine est un moment drôle et touchant à passer en famille. Attention cependant, ne vous attendez pas à un film de grande qualité, c’est surtout une comédie pour enfants que les adultes peuvent apprécier en compagnie de ces derniers. On vous conseille d’approcher le film sans attentes particulières, comme une œuvre légère et sans prétentions. Sinon, vous la trouverez vite lourde.
À noter que Treize à la douzaine est inspiré du roman autobiographique du frère et de la sœur Frank B. Gilbreth Jr. et Ernestine Gilbreth Carey écrit en 1948. Ce dernier a déjà été adapté au cinéma en 1950. À la suite du succès du film de 1950, les écrivains ont écrit une suite qui a été adaptée au cinéma en 1952. Le remake dont nous avons parlé dans l’article a aussi connu une suite en 2005.
Shawn Levy. Treize à la douzaine. 20th Century Fox. 2003.
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