Quand je serai grande, je ferai le tour du monde.
2001, petite ville portuaire de Fjällbacka, en Suède. En plein hiver, Alexandra Wijkner est retrouvée morte dans sa baignoire. On pense tout d’abord à un suicide, mais il semblerait que ce n’en soit pas un…En effet, elle a été droguée et n’a pu donc pas s’ouvrir les veines toute seule. Celle qui a découvert le corps est Erica Falck, une amie d’enfance devenue biographe. Chargée par les parents de la défunte d’écrire quelque chose sur elle, Erica se lance à la découverte du fin mot de l’histoire avec l’aide de l’inspecteur Patrick Hedström, un ami chargé de l’enquête. Y a-t-il un lien avec la disparition, vingt-cinq ans plus tôt de Nils Lorentz, fils d’une grande famille de Fjällbacka ? Refont alors surface des secrets, des non-dits et des rancœurs…
Adaptée du roman éponyme de Camilla Läckberg – publié en Suède en 2003 et traduit en français en 2008 –, la bande dessinée rend très bien l’atmosphère du livre original. La princesse des glaces est le premier roman mettant en scène une enquête d’Erica et de son compagnon, Patrick ; il a depuis été suivi de plusieurs autres livres reprenant les mêmes personnages.
Évidemment, pour des raisons d’épuration, certains pans du récit, certains personnages ont été coupé dans la bande dessinée, mais cela n’altère en rien l’intrigue, le suspens et l’ambiance. Les dessins de Léonie Bischoff servent bien le scénario d’Olivier Bocquet. On aime la subtilité de l’adaptation, notamment dans le dessin des quelques flash-back d’Erica – souvenirs d’enfance heureux aux couleurs toujours chaudes, qui viennent contraster avec les couleurs parfois ternes du présent, qui contrastent en particulier avec l’image du cadavre d’Alexandra.
Une adaptation – fidèle – vraiment réussie !
Olivier Bocquet et Léonie Bischoff, La princesse des glaces, Casterman, 2014.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.