Thom Colvin (Sam Jaeger) est un photographe sans boulot qui essaie de gagner de l’argent en faisant le faux taxi à New York (sous le nom de Dan Reeves). Il prend Claire (Amber Jaeger), qui vient de découvrir que son mari la trompe et d’apprendre que son père a eu une crise cardiaque, qui lui demande de conduire sans s’arrêter. Elle s’endort sur la banquette arrière et réalise en se réveillant que Thom l’a conduite bien loin de New York. Elle décide finalement de lui demander de l’emmener jusqu’en Californie, où se situe l’hôpital dans lequel est traité son père. Thom accepte… Commence alors une épopée à travers les États-Unis dont ils sortiront tous les deux changés.
Tous les ingrédients sont là pour une bonne romance, même si on ne voit même pas l’échange d’un baiser. Baiser qui se dessine, mais n’est pas nécessaire. Comme toute comédie romantique, le film ne se regarde pas pour son suspens, même si la fin reste ouverte. Non, on regarde ce film pour voir quelles sont les connections qui se créent entre les personnages, quelle est l’alchimie qui va se dégager des échanges… Et cette alchimie, cette complicité qui se crée, qui grandit au fil des minutes qui passent, fonctionne. Le fait que les protagonistes principaux soient également un couple à la ville aide d’ailleurs pour le sentiment de vérité qu’on a face à cette complicité.
Le film a gagné plusieurs prix aux États-Unis lors de sa sortie en 2011 et on ne peut que le comprendre. Il est bien écrit, bien joué et satisfera les amateurs du genre.
Sam Jaeger, Take me home, 2011.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.