Calvin (Paul Dano) est écrivain. Il a écrit, encore jeune, un roman qui a connu un très grand succès, mais ne parvient depuis pas à écrire grand-chose. Suite à un devoir d’écriture donné par son psychiatre (Elliott Gould), il se met à créer le personnage de Ruby (Zoe Kazan), une jeune femme de papier dont il tombe, malgré lui, amoureux. Et l’impossible se produit : un jour, Ruby apparaît comme par magie dans la cuisine du jeune homme… en chair et en os ! Calvin n’en revient d’abord pas, puis se laisse embarquer dans cette folle histoire d’amour. Le seul à connaître son secret est son frère, Harry (Chris Messina), qui lui fait réaliser qu’il peut en écrire plus sur Ruby et la contrôler…
Le film, écrit par la talentueuse Zoe Kazan qui joue Ruby avec justesse, nous fait nous interroger sur la nature d’une relation et l’acceptation de l’autre. Vaut-il mieux laisser certaines choses qui nous agacent ou essayer de les changer ? Au final, c’est quand l’autre n’est plus accepté tel qu’il est que tout dérape. Calvin ne laisse pas Ruby continuer à être Ruby quand elle agit contre son bon vouloir personnel… Et c’est à ce moment-là que la situation se met réellement à lui échapper, parce qu’il n’accepte tout d’abord pas l’expression de son individualité et le fait qu’elle puisse avoir besoin de respirer et de ne pas tout le temps être avec lui.
Le film pousse donc à la réflexion sur le couple et ses fondements.
Jonathan Dayton et Valerie Faris, Elle s’appelle Ruby, 2012.
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