Moi qui rêvais de courir vers lui au ralenti… Tant pis, allons-y pour les retrouvailles-que-vaille.
De retour d’un voyage post-rupture en Inde, Charlotte se retrouve à une fête surprise organisée en son honneur par sa sœur. Hélas, son ancien petit ami – Martin – est là, plus en forme que jamais (selon elle). Charlotte voit rouge et s’invente un nouveau fiancé et un mariage à planifier. Cependant, elle ne pensait pas provoquer un tel enthousiasme au sein de sa famille et de son groupe d’amis qui décident tous de l’aider à organiser le mariage de ses rêves.
Mensonge d’une nuit d’été est le second roman de Charlotte Marin qui n’est pas seulement un écrivain, mais aussi une actrice de théâtre, une chanteuse (elle a notamment fait les premières parties des concerts de Bénabar) et également la voix française de certaines actrices étrangères comme Katherine Heigl. À noter à ce propos que Charlotte Malère, personnage principal de Mensonge d’une nuit d’été, était déjà la protagoniste de Apocalipstick, le premier roman de Charlotte Marin, et était présente dans les shows et les chansons de cette dernière.
Roman qui surfe sur la vague de la chick-lit, Mensonge d’une nuit d’été parle des thèmes chers à toutes les filles avec de l’humour et de la légèreté. Le titre, qui fait allusion à la très célèbre pièce de Shakespeare Songe d’une nuit d’été ne s’arrête pas là. En effet, tout le roman est rempli de jeux de mots à l’image de celui-là, de clins d’œil, de situations cocasses, d’humour au second degré et d’autodérision. Nous pourrions presque déplorer la bien trop grande quantité de ce genre de « manifestations littéraires » tout au fil des pages.
L’histoire se lit rapidement et enchaine les rebondissements et les changements de situations à un rythme particulièrement rapide, plongeant même dans la superficialité et reprenant tous les clichés des comédies romantiques. Néanmoins, si l’on se rend bien compte que bon nombre de situations auxquelles la protagoniste se retrouve confrontée sont peu probables, elles font tout de même sourire et même parfois rire. Et puis, sait-on jamais ce qui pourrait nous arriver un jour ?
Au final, le roman n’est pas ce qu’on pourrait appeler de la grande littérature et n’est pas mémorable, mais il détend et met de bonne humeur, si on le lit dans le bon état d’esprit.
Charlotte Marin. Mensonge d’une nuit d’été. 2014. Pocket
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