Dans ce film, nous suivons Sébastien (Baptiste Lecaplain) qui est libre, mais surtout assoupi. En effet, ce jeune homme préfère rêver sa vie et surtout dormir plutôt que de vraiment vivre.
Détenteur d’un Bac + 10 et d’une grande quantité de diplôme universitaires, il n’a néanmoins pas envie de se conformer aux règles de la société qui exigent qu’un bon citoyen travaille. L’unique ambition de Sébastien c’est de ne rien faire. Tandis qu’il passe son temps à cette occupation et qu’il vit avec le strict minimum, ses colocataires – Anna (Charlotte Le Bon) et Bruno (Félix Moati) – quant à eux, tentent désespérément de se trouver un travail et un sens à leur vie.
Tout au long du film, tandis que ces jeunes se cherchent et que l’attitude de Sébastien évolue, certains admirent ce dernier pour son insouciance, d’autres le jugent. Par moments rigolo et comportant quelques répliques assez drôles et des situations amusantes, ce film n’est pas pour autant mémorable. Alors que le film aurait pu être léger, il est surtout mou. Nous pourrions même déplorer – sauf si cela a été voulu par le réalisateur afin de mettre le spectateur dans la peau du héros (?) – que tout au long de l’histoire nous devenons aussi assoupis que Sébastien et les une heure trente du film paraissent bien longues.
Au final, Libre et assoupi – adapté du roman de Romain Monnery – est une comédie française bien représentative du genre, sans pour autant être un film qu’il ne faut surtout pas rater. Le jeu des acteurs n’est pas marquant et l’histoire se déroule devant nos yeux sans accrocher particulièrement, même si l’on sort détendus du visionnage. Nonobstant, c’est un film qui, à travers ses personnages, apprend peut-être aux spectateurs à se détendre et à lâcher du lest tout en montrant les extrémités dans lesquelles nous pourrions tomber.
Benjamin Guedj. Libre et assoupi. Les films du Cap, Gaumont. 2014.
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