Quatre magiciens peu connus, Daniel Atlas (Jesse Heisenberg), Henley Reeves (Isla Fisher), Merritt McKinney (Woody Harelsson) et Jack Wilder (Dave Franco) se font approcher par un mystérieux personnage anonyme qui les recrute en vue pour eux de rentrer dans «l’Œil ». Un an plus tard, devenus les « Quatre Cavaliers », ils atteignent les sommets de la gloire. On les retrouve tout d’abord lors d’un show à Las Vegas où ils braquent une banque parisienne. Puis, ils poursuivent avec un spectacle à la Nouvelle-Orléans où ils réservent aussi une « petite » surprise au public. L’agent du FBI Dylan Rhodes (Mark Ruffalo) se lance à leur poursuite accompagné d’Alma Dray (Mélanie Laurent) envoyée par Interpol. Arriveront-ils à stopper ces magiciens hors-la-loi avant le dernier show à New-York?
Le film, au-delà des représentations qu’il met en scène au sein de son histoire, offre un spectacle visuel époustouflant dans son ensemble. Les effets spéciaux sont particulièrement bien réussis et nous feraient croire à de la magie… La distribution, énergique et hétéroclite, propose au spectateur un ensemble où chacun trouve sa place au sein d’une équipe d’acteurs qui forme un tout plus qu’homogène.
Le scénario est bien construit et ficelé, il détourne l’attention de l’audience au bon moment, comme un bon magicien se doit de le faire. Un œil averti remarquera pourtant quelques détails qui lui mettront la puce à l’oreille. Si néanmoins vous vous serez fait avoir au premier visionnage, regardez le film encore une fois et ainsi, vous verrez peut-être les petits clins d’œil et les inexactitudes qui auraient pu vous aider à mettre les points sur les i. Ainsi, comme le dit l’un des personnages, « Rapprochez-vous, plus vous croirez voir et plus vous vous ferez avoir »… Laisserez-vous vous surprendre par la fin de l’histoire ?
Le film est donc rythmé et surprenant à souhait non seulement grâce aux acteurs, au scénario et au visuel, mais aussi à la musique qui soutient l’action et transporte avec elle le spectateur. Ces éléments fonctionnent très bien entre eux. On est tenu en haleine et chaque rebondissement nous entraine avec lui.
Insaisissables surfe sur la vague de la fascination de la population moderne pour la magie et les illusionnistes, mais, contrairement à d’autres films sur le sujet, il transpose cet univers dans notre monde d’aujourd’hui.
Cependant, tous ne seront pas convaincus par le film qui peut paraitre trop invraisemblable, avoir trop d’action. Même si les effets spéciaux et la bande-sonore sont réussis, il y a peut-être légèrement trop d’effets visuels et sonores qui peuvent, à la longue, assommer. Le film qui tente de se transformer en un grand tour de magie, pourrait-il se lier dans l’esprit de certains spectateurs à un autre élément qui est parfois associé à quelques magiciens : l’escroquerie ?
Mais finalement, de notre avis, il n’y a pas ou peu de faux-pas dans ce film et les presque deux heures de visionnage passent rapidement.
Louis Letterier. Insaisissables. Summit Entertainement. 2013.
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Katia Da Costa Issakova liked this on Facebook.
[…] Commenté par Aux films des pages il y a quelques temps, ce film raconte comment quatre magiciens commettent des crimes pour le compte d’un homme (ou d’une femme) mystérieux(se). […]