Un mariage = des mariés heureux, des mois de préparation pour le jour J, un petit nuage rose d’amour… Mais vous êtes-vous déjà demandé comment réagit le père de la mariée face à tout cela?!? Le film de Charles Shyer propose de répondre à cette question avec beaucoup d’humour.
C’est la fête pour George Banks (Steve Martin). Sa fille Annie (Kimberly Williams-Paisley), partie pour un stage à Rome, rentre enfin aujourd’hui. Mais, quand ils se retrouvent, il y a un grand hic. Elle n’est pas rentrée seule. A Rome elle a rencontré le brillant américain Brian MacKenzie (George Newbern), est tombée amoureuse et a accepté de l’épouser. La mère Nina (Diane Keaton) et le petit frère Matty (Kieran Culkin) sont ravis, mais pour George … c’est orage et tempête dans le cœur et la tête.
Sous des airs de comédie, le spectateur assiste aux déboires d’un père qui voit que son enfant a grandi, qui croit que son futur gendre n’est pas assez bien et qu’il lui vole sa fille, qui constate que la facture du mariage ne fait que s’allonger, qui n’apprécie pas la belle-famille, qui remarque que la maison – lieu du mariage – est (trop) pleine des festivités, qui n’en peut plus des organisateurs excentriques et de l’hiver le plus froid depuis des années qui contre les projets maritaux. Pourtant, ça sera lui, le père, qui aidera et qui réconciliera les futurs mariés lors de disputes et qui fera en sorte que tout se passe bien. Car finalement, quoi de plus important pour un père que le bonheur de sa fille? Un père donc, interprété de manière humoristique par Steve Martin à son meilleur, qui au final est un grand cœur de guimauve et qui a tout simplement peur de perdre sa fille adorée. Le Père de la Mariée est un film qui incite donc à l’amour familial.
Le père de la Mariée, reprise d’un film des années 50 où la mariée était Elizabeth Taylor, est un film qui passe très vite et qui remplit le spectateur de bons sentiments et d’attendrissement. On rigole, on est émus, on est heureux.
Bien sûr, les traits des événements et des personnages sont fortement exagérés et un mariage et ses divers participants ne sont pas toujours comme ça. Cependant, malgré la caricature, ce film est drôle et agréable à regarder et est définitivement un film sans prise de tête à propos de prises de têtes à regarder et reregarder en diverses compagnies et à conseiller autour de vous.
PS: ce film, à l’instar de son prédécesseur, a une suite où George Banks, enfin un peu calmé après les péripéties du mariage d’Annie, apprend qu’il va être grand-père…
Charles Shyer. Le père de la mariée. Touchstone Pictures. 1991.
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