Julie (Alexandra Lamy) se fait larguer par coursier à son travail. Commence alors une dépression dont elle parvient à s’extirper en lisant livre de développement personnel sur livre de développement personnel – avec pour bible, Le bonheur, ça s’apprend.
Elle redécore son appartement et se plonge dans une philosophie de vie qui lui permet de retrouver le sourire : la « pensée positive », qui a du mal à convaincre ses deux meilleures amies (Mélanie Doutey et Julie Ferrier) – elles-mêmes dans des situations amoureuses compliquées – tandis que le libraire (Jean-Paul Rouve) ne reste pas indifférent à la jeune femme.
Jamais le premier soir est une comédie française qui apporte de la fraîcheur et de la bonne humeur, même si ce n’est pas le film du siècle. Le trio de copines dégage une bonne énergie de complicité. Certains clichés auraient mieux faits d’être évités et il est vrai que certaines scènes ne sont pas d’un grand réalisme, tandis que d’autres ont un goût de déjà-vu ainsi que de téléphoné. De fait, s’il n’amènera pas d’originalité dans votre médiathèque, ce film permet néanmoins de se changer les idées, ce qui est tout ce que l’on demande à une comédie de ce genre. Au final, les petits côtés agaçants du scénario sont vite oubliés.
Bref, un bon moment à passer.
Melissa Drigeard. Jamais le premier soir. EuropaCorp. 2014.
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