Le célèbre monstre japonais est de retour mais cette fois-ci il est accompagné de deux autres êtres surnommés des MUTO (Mutant Ultime Terrestre d’Origine Inconnue en français).
Quinze ans après avoir perdu sa femme lors d’un tremblement de terre inexpliqué au Japon, le physicien nucléaire Joseph Brody (Bryan Cranston) enquête sur ce mystérieux événement car il refuse de s’en tenir à la version officielle de « tremblement de terre ». Alors que son fils Ford (Aaron Taylor-Johnson), soldat dans la Navy, le rejoint au Japon, ils comprennent que la catastrophe d’il y a quinze ans était due à des monstres, notamment Godzilla. Cette créature et ses alter-égos sont surveillés par l’Organisation Monarch. Alors que le père et le fils découvrent ces vérités, Godzilla et les MUTO menacent le Japon, l’archipel d’Hawaï et la côte Ouest des USA, côte où sont restés la femme et le fils de Ford. Ainsi, alors que Godzilla sort des eaux au Japon, les autres monstres sévissent jusqu’aux États-Unis (puisqu’ils savent voler !). Godzilla suit les MUTO et devient celui qui doit rétablir la paix tandis que les humains sont impuissants contre la nature.
Cette nouvelle adaptation de l’histoire culte présente au spectateur des effets spéciaux en veux-tu en voilà, des séparations « déchirantes » et de l’héroïsme à tout-va. Godzilla a aussi subi un beau relooking.
Mais…
Pourquoi devoir transférer l’action du film aux États-Unis? N’est-il pas possible de faire un blockbuster qui se passerait à un autre endroit ?
Pourquoi l’équipe cinématographique laisse passer des aberrations scientifiques telles qu’en a entendu le spectateur dans ce film ? La science et la logique se reposent dans les Blockbusters de Hollywood…
Pourquoi ne pas laisser Godzilla seul héros du film ? Il est bien assez grand pour occuper tout l’espace narratif sans que des espèces de mutants-oiseaux-dinosaures-objets volants non identifiés viennent lui voler la vedette. C’est vrai que l’histoire aurait été différente, mais cela aurait peut-être valu la peine.
Les acteurs ont néanmoins fait du bon travail, même si Bryan Cranston en fait comme toujours un peu trop. Mais c’est son style apprécié par beaucoup.
A noter aussi la bonne reproduction d’une atmosphère effrayante au travers de la bande sonore et des images sombres et nocturnes qui laissent au spectateur une impression de mal-être et de peur.
Pour conclure : histoire plus ou moins intéressante, quelques personnages attachants, un monstre et une atmosphère effrayants, mais trop d’effets spéciaux et d’événements par conséquent non-approfondis et parfois illogiques. Il serait parfois préférable d’en faire un peu moins pour obtenir un peu plus.
Gareth Edwards. Godzilla. Legendary Pictures, 2014.
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