Dans un Chicago post-apocalyptique, le spectateur découvre une société divisée en cinq factions (les Sincères, les Erudits, les Fraternels, les Audacieux et les Altruistes). Béatrice (Shailene Woodley), une jeune fille « Altruiste » de 16 ans doit passer un test, comme tous les jeunes de son âge, pour découvrir si elle reste dans la faction de ses parents ou si sa psychologie correspond à une autre division. Mais le test n’est pas concluant car elle est, chose rare, « Divergente ».
Elle présente des aptitudes pour plusieurs factions. Elle devient ainsi une menace pour la société « bien ordonnée » et serait en danger de mort si quelqu’un apprenait sa véritable nature. Lors de la cérémonie du choix de faction qui s’ensuit (car les jeunes ont tout de même le choix malgré le test), elle décide d’aller chez les Audacieux. Mais était-ce là le bon choix ou a-t-elle signé son arrêt de mort ?
Film adapté d’un roman (Roth, Veronica. Divergent) par Neil Burger et le premier d’une série, Divergente reprend les codes des films (et livres) « scientifico-fantastiques » à la mode, surtout chez les adolescents et jeunes adultes d’aujourd’hui. Plutôt fidèle au roman, le film répond donc aux critères du genre. Un futur bien différent d’aujourd’hui, des scènes d’action nombreuses, une musique de fond bien « science-fictionnelle », des obstacles à surmonter par la protagoniste afin qu’elle puisse trouver et prouver sa place chez les Audacieux, une menace qu’elle doit combattre en faisant parfois des sacrifices, et, enfin, un amour naissant entre elle et un autre membre des Audacieux (Theo James) qui la sauve et la protège, « un beau-gosse façon Hollywood ».
Le film est plein de jeunes acteurs en devenir dont certains se fondent un peu dans la masse et se laissent confondre les uns aux autres. Peut-être pour mettre d’autant plus en valeur les héros principaux. Kate Winslet est aussi de la partie, nous étonnant par sa présence dans ce type de films.
Divergente est donc un film qui se laisse parfois plus porter par les besoins d’un blockbuster que par les besoins d’une histoire bien ficelée. Pourtant, malgré ses 2h24, il se laisse regarder agréablement et tient quand même en haleine. À quand le numéro deux ?
Neil Burger, Divergente. Red Wagon Entertainment, 2014.
Acheter le film:
Acheter le livre:
Acheter aussi le premier tome sur Amazon
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.